Bien plus qu’un nom, bien plus qu’un simple catcheur, John Cena est une véritable référence du monde du divertissement. Né en 1977 dans l’Etat du Massachussetts, The Champ se distingue bien vite des autres catcheurs et entame au début des années 2000 son ascension. Véritable star vendeuse de la WWE avec de nombreux produits dérivés comme la légendaire spinner belt ou la serviette « never give up », Cena est un incontournable de la compagnie de Stamford. Revenons sur la carrière de l’un des plus grands du monde du catch, celui qui n’a jamais abandonné.
Un héros générationnel
John Cena a marqué son époque. C’est sûrement la chose la plus évidente à son sujet. Qu’on adore l’aimer ou qu’on se plaise à le détester, John Cena s’inscrit clairement comme une inspiration pour le catch moderne.
C’est en 1999 que John Cena, à l’époque Mr. Prototype, commence sa carrière de catcheur. Très vite repéré par la WWE, il passe deux ans à l’OVW (Ohio Valley Wrestling) afin de peaufiner ses capacités in-ring. Il apparaît pour la première fois sur les écrans de la WWE à SmackDown en 2002, alors qu’il relève l’Open Challenge de Kurt Angle. Une séquence mémorable où John Cena s’introduit à l’univers de la WWE en deux mots : « Ruthless Aggression ».
S’il débute avec son gimmick de rappeur, le Dr. Of Thunagomics, c’est le John Cena combatif et confiant au micro qui deviendra la figure de la WWE une décennie durant. Sa carrière prend une autre dimension en 2005, à WrestleMania 21, lorsqu’il bat JBL pour remporter le titre mondial de la compagnie. S’en suit la rivalité avec Edge, et la naissance de SuperCena, contraint d’abandonner son titre après 380 jours de règne en raison d’une déchirure du muscle pectoral. Mais ce n’était que pour mieux revenir : Cena, sous une pop monstrueuse, fait son come-back en gagnant le Royal Rumble 2008 et s’offre le Main-Event de WrestleMania 23. Désormais, les opportunités s’enchaînent et les règnes se cumulent pour Cena. 2009 marque sans doute son apogée lorsqu’il entre en rivalité avec Randy Orton et s’affirme comme le visage de la compagnie à l’époque de la PG Era. Alors que la storyline avec la Nexus rythme son année 2010, Cena se relance en affrontant CM Punk, ce qui donne lieu à ce match mythique à Money In The Bank où le « Best in the world » quitte la WWE avec le championnat du Champ. Cena enchaîne les programmes avec les grands noms de la compagnie et occupe le Main Event lors de deux WrestleMania consécutifs avec une opposition que tout le monde retient, celle avec The Rock. Le vingt-septième show à peine clos que le Main Event est déjà officialisé pour WrestleMania 28. Celui-ci prend le slogan de « Once in a lifetime », qui perd finalement son sens alors qu’un rematch est prévu pour WrestleMania 29, lors duquel Cena prend sa revanche.
Par la suite, c’est un John Cena badass qui se construit autour de son affrontement avec « the beast » Brock Lesnar. Le segment à RAW où il finit en sang après une lutte acharnée annonce un Cena qui joue désormais dans la cour des « tough guy ». Si cela se règle dans un match « Extreme Rules », leur combat le plus marquant est clairement celui de SummerSlam 2014. C’est une défaite mémorable pour John Cena qui se fait littéralement détruire pendant 16 minutes et qui perd son titre de champion de la WWE au terme d’un match à sens unique.
Monsieur 16 fois
Petit à petit, Cena s’éloigne du championnat majeur pour aller conquérir le titre US et lancer ses fameux Open Challenge hebdomadaire à RAW, qui vont déboucher sur les débuts de Kevin Owens dans le roster principal. Courant de l’année 2016, John Cena et AJ Styles réalisent une série de matchs très disputés et très appréciés, à la fin de laquelle Cena décroche un titre de champion majeur pour la 16e fois de sa carrière. A partir de là, John Cena catche à une fréquence bien moins soutenue. Notamment pris par sa carrière cinématographique, le Champ revient pour quelques rivalités, comme celle face à « The Fiend » Bray Wyatt en 2020 ou encore celle face à Roman Reigns entre Money In The Bank et SummerSlam 2021, avec le « Summer of Cena », qui ressemble fortement à une dernière campagne pour un titre majeur à la WWE.
Un aspect très marquant de la carrière de Cena est assurément son palmarès monumental. Recordman ex aequo du nombre de règnes de champion majeur de la WWE avec Ric Flair, la stat est folle. Entre 2004 et 2017, ce sont 80 défenses de titre en solo, dont 38 en PPV.
On n’aura pas vu son temps passer…
Voilà maintenant que 2025 se lance. Encore une année pour célébrer celui qui a fait vibrer des millions de fans, celui qui a redoré l’image de la lutte professionnelle. Même si la condition physique du Champ a nettement baissé (47 ans aujourd’hui), des matchs et des segments très intéressants nous seront proposés pour la tournée d’adieu. Pour le fin mot de ce billet, qu’une seule chose à dire : Tâchons de profiter et regardons ensemble une dernière fois celui qui aura été la figure du catch pendant tant d’années, avant que nous ne puissions plus le voir…
Crédit photo : WWE
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