Crédit photo : WWE
En début de semaine, plusieurs documents accusatoires ont été dévoilés dans la presse dans le cadre d’une procédure judiciaire visant la WWE et ses liens avec l’Arabie Saoudite.
https://twitter.com/wrestlenomics/status/1272181299189555201
Mise en lumière par l’apport d’un témoin anonyme, présenté comme un ancien lutteur de la WWE, la procédure collective intentée par un fonds de pension du Missouri, vise à faire reconnaître l’inconséquence du royaume et de la société américaine.
Un témoin, sous les traits d’un ancien lutteur de la compagnie, aujourd’hui licencié, devait apporter la voix de l’accusation sur l’impossibilité de la fédération à proteger ses équipes lors des déplacement en Arabie Saoudite, et nottament lors de l’événement Crown Jewel du 31 ocrobre 2019.
En effet après le show les talents et les membres de la production de la WWE ont été retardés dans leurs retours aux États-Unis, les laissant 24 heures supplémentaires sur le territoire saoudien.
Officiellement à cause d’une panne d’avion, une sombre affaire de gros sous avait alors émergé sur les réseaux sociaux expliquant que le prince héritier avait retenu de force les équipes de la WWE sous la menace, le temps que l’affaire se règle.
Une version soutenue par le témoin qui enfonce le clou dans sa déclaration à la justice. Celui-ci déclare avoir parlé avec une hôtesse qui lui a confié « que les autorités du pays n’autorisaient par le décollage », tandis que le pilote de l’avion apparaissait comme dépassé par les opérations.
Un peu plus loin dans sa déclaration, le lutteur-témoin, qui aurait participé au show et aurait été employée de la WWE entre 2012 et avril 2020, explique avoir eu le même son de cloche de la part de Mark Carrano, directeur des relations avec les talents sur ce qu’il s’est réellement passé.
Irrité de la coupure du signal dans le pays par Vince McMahon après des impayés du royaume pendant la diffusion du show, le prince héritier Mohammed bin Salman aurait ordonné que l’avion ne parte pas tant que l’histoire d’argent avec Vince McMahon n’était pas réglée.
Hier soir, la WWE a tenu à réagir via son avocat historique, Jerry McDevitt via un journaliste de Forbes. L’avocat évoque la procédure en rappelant que l’action intentée avait déjà été abandonnée par 2 requérants de peur de perdre dans un procès en diffamation.
De plus, il appuie sur le fait que le plaignant anonyme est un lutteur « mécontent » et qu’aucune de ses déclarations ne s’appuyaient sur des faits.
Voici la réponse complète de l’avocat de la compagnie :
« Ce sont des fausses allégations qui ont déjà été rejetées par 2 fois avant cette procédure. La WWE et mon cabinet ont déjà donné des faits précis qui ont suffi aux 2 premiers requérants. Le 3ème ne semble pas satisfait en ignorant les faits spécifiques fournis et s'est approprié le témoignage d’un ancien lutteur insatisfait qui n’a aucun élément de preuve. La WWE prépare sa réponse plus compléte au tribunal. »
Vous l’aurez compris, l’affaire se réglera certainement devant les tribunaux. De façon claire, cette action intentée dans un but purement lucratif risque de faire les choux gras de la presse spécialisée.
Pour autant, si cette histoire apparaissait comme réelle, elle remettrait en doute l’ensemble de la communication officielle de la compagnie de Stamford, déjà peu encline à commenter honnêtement les difficultés que la société rencontre dans sa vie industrielle.
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