Après un premier numéro qui a suscité l’intérêt de beaucoup de lecteurs, nous avons décidé de réitérer l’expérience en vous proposant de jeter un œil à cinq nouveaux talents. Le Catch hexagonal reprend du poil de la bête et d’ambitieux combattants surgissent des quatre coins de la France, particulièrement dans le sud.
Encore une fois, nous précisons que ces chroniques sont dédiés à des catcheurs qui n’ont pas encore atteint un certain niveau de notoriété. En d’autres mots, vous ne verrez pas forcément des noms comme Louis Napoléon, Hellmer Lo’Guennec ou Senza Volto ici. Passons tout de suite à notre sélection pour cette fin d’année 2017 !
Amazio
Difficile de ne pas entamer ce volume sans parler de cette étoile montante de la scène française. Pur produit de l’école FRPW, le jeune bordelais impressionne de jour en jour, tant par ses capacités in-ring que sa relation avec le public. En plus d’un talent de voltigeur inné, grâce auquel il semble être incapable d’avoir un mauvais match, ce-dernier dispose d’un capital sympathie exceptionnel et ce peu importe la foule présente. Récent vainqueur du grand tournoi de la FRPW, le "Contest", il semble tout bonnement impossible de ne pas aimer d’Amazio.
Jefferson Verraux
Si vous suivez le Catch français, ce nom ne vous ait pas inconnu. Et pourtant Jefferson Verraux n’a jamais été reconnu à sa juste valeur. Souvent moins sollicité que son rival de toujours, Vince NT (peut-être car lui n’a pas hérité d’une promotion toute entière), ce-dernier semble snobé par pas mal de compagnies. Surprenant quand on sait que ce-dernier est probablement le meilleur pur technicien que notre pays compte. Actuellement sur la touche à cause du grosse blessure au genou, il est reste à espérer qu’il revienne plus fort que jamais en 2018.
Christianium
Dans le précédent épisode de cette série, je vous avais parlé du cas de A-Buck, le géant à qui tout semble réussir. Il se trouve que ce-dernier fait souvent équipe avec Christianium, un autre franco-congolais pensionnaire de l’APC. Poids-léger aux capacités athlétiques hors-normes, celui que l’on surnomme "Le Surréaliste" a su se faire apprécier de plusieurs promotions, dont la ICWA, où il catche régulièrement. Encore pris dans l’ombre de son partenaire, il serait temps de voir ce que le jeune combattant peut faire sur le devant de la scène en solo.
Durançon
Pour terminer cette édition, intéressons-nous à un récent expatrié. Originellement élève de la TPW, Durançon a vite quitté le sud-est pour partir en Angleterre à l’Automne dernier. Très influencé par cette vague de catcheurs voulant revenir aux sources, comme Jack Gallagher ou Tyler Bate, le moustachu arbore un look classique et un catch très technique. Désormais basé à Wolverhampton, il bénéficie des enseignements prodigués à l’école de la Fight Club Pro. Hâte de voir si "La Hyène" parvient à faire son trou en terre britannique.
Aigle Blanc
Le soucis avec les catcheurs masqués, c'est qu'ils doivent toujours être impeccables sur le plan de la voltige, sous peine d'être raillé par les fans de Kalisto et autres Rey Fenix. Heureusement pour lui, Aigle Blanc a peu de choses à envier aux high-flyers du monde entier. Issu de la FPWO (promotion énigmatique, dont on ne connait pas la fonction première), l'ex-Aguila Blanca dispose de toutes les armes pour réussir. Avec un sens de l'équilibre inné, jeune catcheur masqué, qui vient à peine d'avoir 18 ans, doit tout de suite s'exporter pour éclore au plus vite.