Lors du dernier épisode de son podcast 83 Weeks, Eric Bischoff nous a parlé du fonctionnement de la WWE pour les storylines lorsqu’il y avait son retour en 2019 et du manque d’histoires sur le long terme pour la fédération.
Il nous dit :
“Je vais être honnête, je ne suis pas sûr que quelqu'un ait vraiment, à ce stade, une histoire de trois ou six mois verrouillés. Je sais que lorsque j'étais à la WWE, il y a deux ou trois ans, ce n'était pas du tout le cas, c'était plutôt de semaine en semaine, quoi qu'on en dise.
Je ne sais pas comment c'est à l'AEW parce que je n'y suis pas, mais il y a 24 mois à peine, j'étais en plein dedans à la WWE. Il n'y avait pas de storylines sur trois ou six mois, je peux vous l'assurer.
Peut-être que cela a changé, je l'espère, et je pense que vous devez avoir un bon plan, un plan de trois mois, un plan de six mois, si vous pouvez avoir un an, c'est génial.
Mais il faut aussi être assez flexible et consacrer assez de temps à comprendre le public, et non les audiences, ni même les quarts d'heure.
Cela ne vous dit rien (en parlant des audiences), cela ne vous dit pas ce que le public pense ou ressent et il n'y a qu'une seule façon de le savoir, c'est d'être sur le terrain avec le public. J'espère qu'il y a des plans à trois et six mois et si c'est le cas, j'espère qu’ils font aussi attention à la réaction du public.”
Eric Bischoff nous dit que lorsqu’il a fait son retour à la WWE, pour être le directeur exécutif de SmackDown, la fédération ne travaillait pas avec des storylines sur le long terme (3 à 6 mois) mais plutôt sur le très très court terme car c'était de semaine en semaine, ce qui est très juste pour pouvoir travailler quoi que ce soit.
La WWE veut sans doute quelque chose qui fonctionne dans l'immédiat pour pouvoir ensuite y réfléchir un peu plus sur le long terme plutôt que d’envisager une histoire sur plusieurs mois dès le début et laisser le temps à l'histoire de s’installer.
Crédit photo : AEW
Recommandé pour vous