Nos chroniques

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Vince McMahon raconte la WWE !

 

 

 

Le président de la WWE a accordé une interview exceptionnelle à Matt Christensen pour un numéro spécial du WWE Magazine. Voici pour les lecteurs de Catch-Newz, la retranscriptionde celle-ci.

Un grand moment. Bonne lecture.

 Le Boom des années 80 : 1982 - 1985 !

 Le Chairman revient sur l'époque où il était sans un sou. Il nous révèle les risques qu'il a pris et explique pourquoi il aime New York.

 Après avoir racheté la WWE, vous souvenez-vous de votre première journée de travail ?

 Je me rappelle de la soirée où j'ai conclu d'accord. Il y a eu une réunion à New York, au cours de laquelle tous les fonds ont été transférés. Puis, nous avons fait une petite fête à Cap Cod, où je vivais à l'époque. Rien d'énorme, simplement un dîner avec ma femme et quelques autres personnes. Mais, c'était une vraie célébration. J'étais très impatient de disposer de la fédération et d'en faire ce que je voulais.

 Étiez-vous stressés à l'idée de prendre les rênes ?

 Non. Trois ans auparavant, j'étais sur la paille. J'avais vendu ma maison par peur qu'elle soit saisie par les huissiers. J'ai pu en tirer un peu d'argent, grâce auquel j'ai déménagé à Cap Cod où j'ai acheté le Coliseum. La banque était prête à prendre tout ce qui m'appartenait sauf, peut-être, mon fils Shane. Steph n'était pas encore né. Alors, question stress, j'avais connu pire.

 Vous étiez ruinés ?

 Je ne possédais même pas de voiture. Honnêtement, je n'avais rien à perdre.

Une question nous taraude : pourquoi miser sur Hulk Hogan ?

En fait, à l'époque, les organisateurs pensaient que personne ne voudrait acclamer Hogan. Il était bien trop balèze physiquement. Tellement intimidant que le public ne pourrait pas s'identifier à lui. Par définition, c'était une brute et les gens auraient plus envie de le huer qu'autre chose. Tout le monde, mon père compris, pensez qu'Hogan ferait un très mauvais champion.

Avez-vous décelé en lui que les autres n'avaient pas vu ?

Les gens étaient prêts à accueillir quelqu'un comme Hulk Hogan, un vrai personnage. J'avais bien envisagé "Superstar" Billy Graham pour ce rôle, mais "Superstar" avait déjà pas mal de kilomètres au compteur. Dusty Rhodes était aussi une possibilité, c'était un catcheur à part. Mais Hulk Hogan avait tout ce qu'il fallait pour incarner le super héros plus vrai que nature.

Comment pouviez-vous être si certains qu'il était l'homme de la situation ?

Je suis allé à Minneapolis, ou Hogan rencontrait un grand succès. C'est mon père qui a trouvé le nom de scène d'Hulk Hogan, lorsqu'il était à la WWE, au début des années 80. Puis, Hogan a joué dans Rocky III et a rencontré un grand succès dans la fédération de Verne Gagne, la AWA. Les gens l'aimaient là-bas, alors je me suis dit que c'était l'homme de la situation. La vraie question : cela marcherait-il à New York, au niveau national ?

Les fans de New York ont la réputation d'être... exigeants. Peut-on dire que New York est un laboratoire pour tester ce qui marche ou pas.

J'ai toujours pensé que c'en était un. Les New-Yorkais sont très critiques, ce qui est une bonne chose. Qu'ils aiment ou pas, ils vous le font savoir. Ils ne sont pas tièdes. Si quelque chose marche à New York, ça marchera partout.

 

L'avènement de Wrestlemania : 1985 - 1990 !
Année après année, le plus grand spectacle dans le monde du divertissement continu à s'inscrire dans l'histoire. M. McMahon se remémore le premier Wrestlemania, il analyse les erreurs de l'édition de 2009 et revient sur l'attitude d'André le Géant à WMIII.

Le match de Wrestlemania III entre Hulk Hogan et André le Géant est l'un des plus spectaculaires. Quel est le principal obstacle que vous avez dû surmonter ce soir-là ?

Le plus dur a été de pousser André à se battre. Je ne dis pas qu'André était sur le point de mourir, mais c'était tout comme. Il n'était pas en forme, il souffrait en permanence. À cette époque, il tournait Princess Bride : Histoire de la Princesse Promise. Il fallait presque le porter entre chaque scène.

Qu'est-ce qui vous a fait penser qu'il allait pouvoir combattre ? Je suis allé sur le tournage et je lui dis : « Chef, tu dois le faire. Tu dois le faire pour toi. Tu dois le faire pour moi. Tu dois le faire pour les fans. Tu vas contribuer à imposer le record du plus grand nombre de spectateurs dans une salle fermée et personne ne pourra le battre. » L'idée d'un match André le Géant contre Hulk Hogan l'a poussé à se faire opérer.

L'opération s'est-elle bien passée ?

Ça été une réussite, même si beaucoup d'histoire se raconte sur la façon dont les chirurgiens s'y sont pris. Comment opérer un géant ? Il faut des instruments spéciaux. Il faut être très prudent avec la dose d'anesthésiant pour éviter qu'il se réveille en plein milieu de l'opération, le dos ouvert en deux.

Que s'est-il passé après l'opération, durant les semaines précédentes Wrestlemania III ?

Après l'opération, André est venu se reposer dans le Connecticut. Il allait à la salle de sports, chez moi tous les jours. Grâce à ça, il a réussi à être assez en forme pour faire de l'événement un succès phénoménal c'était un beau cadeau de la part d'André et c'était énorme pour le monde du catch.

Après le premier Wrestlemania en 1985, aviez-vous conscience de l'ampleur du succès ?

J'ai fait la fête pendant une heure après le premier "Mania". Il y avait une soirée au Rainbow Room de New York et je me suis fait plaisir. Mais, j'étais déjà en train de penser au prochain sommet à franchir.

Pensez-vous qu'il soit arrivé qu'un Wrestlemania ne surpasse pas celui de l'année précédente ?

Non. Je suis certain que beaucoup de fans ne seront pas d'accord avec moi. Pensez que chaque Wrestlemania est meilleur que le précédent est une philosophie que je tiens de mon père. Il considérait qu'à partir du moment où il avait fait tout son possible pour organiser le show (annonce aux journaux locaux, collage d'affiches dans les rues et ce genre de choses), il avait réussi son pari. Je pense la même chose.

Y est-il un moment de Wrestlemania que vous aimeriez revivre ?

Ce n'est pas mon genre. Mais je dirais qu'André et Hogan, l'enfourchement, le comte de trois, les 93 000 spectateurs hystériques, c'était incroyable.

 Avez-vous des critiques concernant le Wrestlemania de cette année ?

J'ai toujours un regard critique, que ce soit positif ou négatif. Je pense toujours qu'on aurait pu mieux faire. Je me promets toujours de faire en sorte que le Wrestlemania suivant sera meilleur.

 

La nouvelle génération : 1990 - 1996 !
Vous vous souvenez de Kwang ? De Ludvig Borga ? De « l'éboueur » Duke Droese ? Ne vous inquiétez pas, le Chairman, non plus. Mais, il se rappelle du premier Raw, du besoin de divertissement et de la petite anecdote concernant Waylon Mercy.

 Malgré la présence d'icônes de la WWE, comment Bret Hart et Shawn Michaels, nombreux sont ceux qui associent la nouvelle génération à ses personnages hauts en couleur. Pourquoi autant d'individus excentriques ?

 La WWE a toujours été synonyme de divertissement. Et c'était du divertissement puissance 10. Je sentais que les fans entendaient plus après « l'ère Hogan », alors je leur en ai donné.

Cette ère a donné naissance à un élément essentiel de la légende de la WWE : Raw. Comment cette mission est-elle née ?

Je pensais avoir trouvé un super bon nom : Raw. Je voulais que l'émission corresponde à cet adjectif (Raw signifie « à l'état brut », « à vif »). On avait perfectionné les Saturday Night's Main Events en les rendant plus nerveux. Nous avions besoin de faire quelque chose de vraiment différent. Il fallait du changement pour pouvoir atteindre une nouvelle étape. Alors, j'ai dit : « faisons quelque chose de vraiment beaucoup de décoffrage. » Et, en même temps, proposons un tout nouveau type de divertissement.

Cette ère a pu apparaître des personnages avec des gimmiks forts, comme Aldo Montaya, Shinobi, Max Moon...

(Rires) Croyez-le ou non, le nom Max Moon m'est revenu hier soir...

Alors, vous vous souvenez de tous ces personnages ?

Je m'en souviens simplement comme tu y fais référence.

D'où vous est venue l'inspiration pour créer un personnage aussi bizarre que Max Moon ?

Max Moon, c'était Konnan (une ancienne Superstar de la WCW). Le personnage n'était pas tout à fait nouveau, car Konnan l'incarné déjà au Mexique. Max Moon était sa création.

Et d'où vient Waylon Mercy ?

Waylon Mercy est inspirée d'un gamin que j'ai connu dans mon enfance. Je vivais à Weeksville, en Caroline du Nord, dans une petite communauté de fermiers. C'était une très petite école, il y avait cet adolescent à l'école avec moi. Je dis « adolescent », mais le gamin avait au moins 16 ans. Il avait redoublé plusieurs fois. C'était un bon gamin. Physiquement, c'était un monstre. Il était très musclé, mais très long à la détente. On lui posait une question, il lui fallait au moins deux secondes pour répondre. Quand il répondait, c'était... très... lent. Il passait son temps à te dévisager. C'était terrifiant. Je me suis dit que ça pourrait marcher sur le ring. En fait, on a tourné les clips de Waylon Mercy à l'extérieur du siège de la WWE.

Êtes-vous d'accord quand on dit que l'ère de la nouvelle génération était du divertissement plus que de la presse physique ?

On fait partie d'un business où il faut vendre des billets. Les équipes de sportifs professionnels font vendre des billets, car ce sont des athlètes professionnels. Quand on regarde un match, certaines ont du charisme, c'est un plus. Mais le charisme a toujours été une priorité à la WWE. Nous sommes le show, alors que le sport professionnel devienne un show.

L'excès de personnages étranges est-il le signe d'un manque de charisme naturel chez les Superstars de l'époque ?

C'est certainement en partie vraie. On ne peut pas répondre par « oui » ou par « non » à une question comme celle-là, parce qu'il y a toujours des exceptions. Je ne dis pas que Max Moon ne marcherait pas aujourd'hui. En entendant ça, nombreux sont ceux qui diraient « impossible ». Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, on ne s'est jamais ce qui peut fonctionner.

 

L'ère Attitude : 1996 - 2001 !
M. McMahon revient sur l'époque la plus prospère de l'histoire de la WWE, pendant laquelle il est devenu ce patron détesté de tous.

 Quelle est la chose de l'ère Attitude qui nous manque le plus ?

 C'est très fun, vraiment très fun. Le personnage de M.McMahon est né au cours de cette période, et j'ai toujours adoré l'incarner.

Le principal rival de M.McMahon était Steve Austin. D'où venait cette relation est possible ?

Je savais ce contre quoi pots Stone Cold se rebellait. J'avais aussi été de l'autre côté. Je savais exactement ce qui définissait le « Boss ». Quelqu'un qui abuse de son pouvoir et qui vous impose de faire des choses justes parce qu'il le peut. J'en avais côtoyé beaucoup et je savais exactement comment donner vie à ce chacal.

Quel était le but principal du personnage de Stone Cold ?

Il devait représenter le peuple, qui devait se reconnaître à travers Steeve. Je savais comment y aller réagir face à chaque situation. Il me contredisait juste pour me contredire. Il disait exactement tout ce que les fans voulaient qu'il dise. Tout le monde savait que j'étais le chef. Alors, c'était facile de jouer deux rôles, celui de M.McMahon comme celui du Chairman de la WWE.

The Rock et l'autre mégastar de l'ère Attitude, malgré des débuts difficiles en temps que Rocky Maivia. Comment saviez-vous que ce personnage pouvait s'imposer malgré le rejet initial des fans ?

Chaque situation est différente. En ce qui concerne The Rock, il était déterminé, il avait un charisme naturel. Ça m'embêtait que les fans le détestent. C'était un bon gars et les gens ont décidé de le huer. Ce sont des choses qui arrivent.

Quelle a été votre réaction ?

J'ai dit : « Continue à faire ce que tu fais. » Il m'a écouté et le public s'est encore plus acharné. Ensuite, la transformation de Rocky Maivia en The Rock a donc été très facile.

Pourquoi le personnage de Rocky Maivia n'a-t-il pas fonctionné ?

Honnêtement, je pense lui avoir accordé trop d'opportunités. Il pensait que sa carrière était terminée avant même d'avoir commencé. On utilise un terme dans cette discipline, le mot «push », que les gens emploient quand une Superstar a le vent. Personne n'a de « push », ils ont simplement une opportunité. Il y a une énorme différence entre les deux notions. Dwayne avait eu une opportunité alors qu'il n'avait rien prouvé. Il était le fils de Rocky Johnson est le petit-fils de Peter Maivia. Je pense qu'on a voulu le faire montrer trop vite. Dans le cas de The Rock, il fallait comprendre le public. Que veut-il ? Il ne veut pas de ce gars.

Comment être sûr qu'une Superstar va continuer à s'imposer, quelle que soit l'époque ?

Si vous prenez l'Undertaker, qui est le personnage le plus ancien dans l'histoire de la WWE, on peut voir qu'il s'est transformé au cours du temps. Il a évolué en fonction des époques en changeant de look, de style, d'attitude et ils continuent encore. Il est là depuis longtemps, et ce n'est pas près de s'arrêter. Idem pour Shawn Michaels et Triple H. Ils ont su évoluer en fonction des époques.

 

La période d'après-guerre : 2001 - 2005 !
Après toutes ces batailles, seul M.Mahon est sorti vainqueur de la guerre de lundi soir. Comment a-t-il fait ? À qui il pouvait-il faire confiance ?

 On raconte qu'Alexandre le Grand a pleuré lorsqu'il s'est rendu compte qu'il n'y avait plus de territoire à conquérir. Avez-vous ressenti la même chose après avoir remporté la guerre des lundis soir ?

 La concurrence oblige à proposer le meilleur produit possible. Lors de la guerre des lundis soir, on savait bien qu'il n'en resterait qu'un à la fin.

Pourquoi la WWE a-t-elle gagné ?

C'est facile d'appâter des talents avec des gros billets. Mais, il faut savoir les garder, les diriger, sinon ça ne sert à rien. La WCW a laissé trop de pouvoirs à ses talents. Ce n'était donc qu'une question de temps. Il fallait également trouver un moyen de gagner la guerre.

 Lors de la bataille, sur quelle Superstars pouviez vous compter ?

 Sur Undertaker et sur Shawn Michaels et de loin. La WCW aurait adoré mettre la main sur eux. Sur Triple H, aussi. Il n'était pas là depuis longtemps à l'époque, mais il était sur leur liste.

 Pourquoi se sentaient-ils liés à la WWE ?

 Par loyauté d'abord, mais aussi parce qu'ils étaient intelligents. Ils avaient confiance en leur environnement de travail. Il savait qu'avec la WWE, ils pourraient mieux tirer leur épingle du jeu que dans une fédération saturée de talents.

Quelle était votre réaction quand vous appreniez qu'une Superstar avait changé de camp ?

Généralement, je ne le savais pas avant qu'il se pointe à Nitro. Je me disais que si je ne les voyais pas pendant une semaine à Raw, ils étaient partis. Quand Lex Luger a fait ses débuts à la WCW, lors du premier Nitro, j'ai vraiment été surpris. Je ne m'en doutais pas du tout.

 Avez-vous été surpris par la décision de Scott Hall et Kevin Nash de partir à la WCW ?

Le départ de Hall et Nash n'était pas une surprise. En fait, Scott et Kevin voulaient rester à la WWE. Ils sont venus expliquer que la WCW leur proposait beaucoup d'argent, avec des garanties, et qu'ils voulaient les mêmes avantages. Je leur ai dit que ça ne marchait pas comme ça dans la discipline, que ça n'avait jamais été le cas. La somme qu'on empoche et en fonction de son succès.Shawn Michaels a également tenté de les faire rester, ainsi qu'Hunter. Ils étaient tous potes. Je me pouvais pas leur offrir de garanties comme celles que Turner leur proposait. Ce n'était pas ma conception des choses.

Avez-vous changé votre fusil d'épaule après avoir constaté l'impact des contrats de la WCW ?

Je me suis rendu compte qu'il fallait que je m'adapte et que je commence à proposer des contrats avec des garanties, comme les autres. C'est ce que j'ai fait.

Qu'est-il arrivé au restaurant à thème WWE de Time Square ? Il a disparu à la fin de la guerre des lundis soir.

La plupart des gens ne savent pas que nous n’étions pas propriétaires. On a été obligé de l'acheter. Le restaurant devrait être sous franchise. Un gars de Cleveland en acheter la première franchise. Il était sur le point d'ouvrir le resto quand il a fait faillite, six semaines avant l'ouverture officielle. Alors, on l'a racheté à la dernière minute. Je ne veux surtout pas être restaurateur.

 

L'ère moderne : 2005 - aujourd'hui !
M.Mahon évoque le physique actuel des Superstars, les fans de la WWE le futur de la discipline (qu'il définit en un seul mot).

Au risque de vous vexer, toutes ces Superstars de deuxième voire de troisièmes générations vous donne-t-elles un coup de vieux ?

(Rires). Non, du moins pas au sens où on l'entend. Mentalement, je suis plus vif que je ne les jamais été. Physiquement, disons que tout le monde meurt un jour. C'est un privilège de vivre le boom multigénérationnel actuel. C'est un peu comme voir un enfant grandir. Quand je regarde mes petits-enfants, je vois une partie de moi qui ne survivra quand je serai plus de ce monde. Tout comme mon fils et ma fille ont voulu suivre la même voie que la mienne, ces Superstars de deuxième et troisième génération hommage à leurs parents. Elles sont différents de leur père, même s'il ils ont pas mal de similarité.

 

Comment peut-on définir une Superstar aujourd'hui ?

C'est tout ce que les gens ne voient pas. C'est facile de dire que plus c'est gros, mieux c'est, en référence aux Superstars du passé. Mais, prenez le Warlord par exemple. Il est énorme, l'une des Superstars les plus impressionnantes, mais il ne faisait pas vendre. Il n'avait aucun charisme. C'est la différence avec les Superstars d'aujourd'hui. Quelqu'un comme CM Punk, même si c'est un beau gosse, n'est pas aussi baraqué. Il pèse certainement moins lourd que moi. Mais les fans d'aujourd'hui sont attirés par le charisme. Voilà de quoi est faite une Superstar aujourd'hui.

 Le gabarit d'une Superstar et donc moins important que le charisme ?

 Les gros balèzes ont un physique unique, ça les aide à réussir, mais c'est le visage qui donne du succès, les mimiques, les expressions, la façon de parler.

Qui sont les fans de la WWE aujourd'hui ?

Le public est plus jeune, il ne veut pas qu'on lui dicte quoi que ce soit. Il décide s’il veut huer ou acclamer. Il veut plus que du tout noir ou du tout blanc. Il veut du délai et ses mots de lui donner ce qu'il désire.

Y a-t-il des moments de l'histoire de la WWE que vous voudriez effacer ?

Je ne changerai rien du tout. J'ai vécu une superbe aventure.

Qu'en est-il de la tragédie Chris Benoit ? Elle remonte à deux ans et demi maintenant. Pourrons-nous un jour le réintégrer dans l'histoire de la WWE ?

Ce n'est pas juste de prétendre qu'il n'a jamais existé. C'est une chose de l'inclure dans l'histoire collective de la WWE, ce qui me dérange pas, c'en est une autre de faire sa promotion, ce qui, à mon avis, n'est pas bon. La situation est similaire à celle d'O.J.Simpson. Malgré la controverse,O.J. fait partie de l'histoire du football américain. On ne peut pas le nier.

Quels mots décrivaient le mieux la prochaine ère à la WWE ?

Divertissante. Il faut qu'il en soit ainsi, sinon, il n'y aura pas de futur.

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